vendredi 25 juin 2010

CORTE BOTERA (suite)

..."Catherine, aurais-tu trouvé la clef magique qui ouvre toutes les portes fermées de Venise ? Cette cour est magnifique, l'envie de s'y arrêter a saisi si fort les propriétaires qu'ils l'ont close, les portes devraient rester ouvertes et ceux qui la franchissent rester discrets et respectueux,
à méditer"....Marisol.
Photo©Catherine Hédouin

photo©Catherine Hédouin


Photo©Catherine Hédouin


Photo©Catherine Hédouin




photo©Catherine Hédouin



photo©Catherine Hédouin

Ce billet méritait donc une petite histoire, en attendant que Marisol nous en conte une à sa manière...Chose incroyable, malgré mes nombreuses visites à Venise, mes promenades dans ce quartier, je ne connais toujours pas cette jolie cour. Grâce à Catherine, grande amoureuse de la Bellissima, je vais vous narrer sa petite aventure, assez récente puisqu'elle date du mois de mai dernier...C'est vrai qu'elle se mérite cette petite cour, car elle est cachée , secrète et difficile à trouver, mais en persistant, vous serez récompensés. Après avoir descendu quelques marches, vous êtes devant l'entrée de l'immeuble de la corte Botera. Mais vous n'êtes pas encore au bout de vos peines, car vous vous trouvez maintenant devant une porte à code.
Armés de patience il vous faudra attendre qu'une personne entre ou sorte...
Peut-être aurez vous la chance inouïe de ce jour-là où Catherine a rencontré deux vieilles et charmantes dames qui lui ont offert la clé du Paradis !
Sans aucun doute elles ont su qu'elles avaient en face d'elles, une personne "discrète et respectueuse" qui allait pénétrer dans "leur" corte comme on entre dans un lieu sacré.
Catherine a découvert une très belle cour, en toute quiétude, c'est ce que je ressens en regardant ses images. A vrai dire, n'ayant pas encore mes propres sensations, je dirais que ce que je peux imaginer, approcherait d'un moment où le temps s'écoulerait avec paresse. Après avoir descendu quelques marches et être passée sous un portique, elle est arrivée dans une oasis de lumière, de calme, une sensation d'un autre vécu. Peut-être qu'en fermant les yeux, elle a traversé le miroir et elle a été propulsée à l'époque où le lieu servait aux "Botti" le nom des fabricants de tonneaux qui travaillaient et vivaient là.
Elle a découvert le puits, l'escalier, les restes d'un arc vénéto-byzantin et cette porte d'eau qui donne sur le rio voisin où surgissent silencieusement quelques gondoles...
Un ange passe et en une fraction de seconde, nous oublions tout ce qui nous entoure, nous sommes hors du temps, de la vie bruyante et colorée qui ,à quelques mètres de là, sur le Campo SS.Giovanni e Paolo règne, et qui a disparu dans une autre dimension !

4 commentaires:

  1. Je l'ai longuement cherchée, j'ai tourné autour sans comprendre pourquoi je ne la trouvais pas, ne me doutant pas qu'elle n'était pas accessible. Merci à Catherine ! Buona giornata

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  2. C'est incroyable que toi aussi tu ne la connaisses pas...il va falloir corriger cet oubli dans notre passion sans borne pour Venise ! C'est là que je me dis que nous avons tant encore à découvrir et c'est bien.
    bise
    Danielle

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  3. Je ne suis pas une aussi grande "spécialiste" de Venise que toi ou Maïté et bien sûr, je ne connaissais pas cette cour qui est un véritable petit bijou...
    Ah, Catherine, non seulement ses talents de photographe mais ce côté tellement humain qui fait que... les portes s'ouvrent pour elle...

    Bonne soirée encore ensoleillée et bises.

    Norma

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  4. QUEL VOYAGE ! Une simple cour de quelques mètres carrés et Catherine y tourne en toupie amoureuse pour nous livrer des jeux de lignes superbes, des dentelles de pierre, une porte d'eau vêtue de reflets. Danielle s'approche, par la pensée ses pas se posent sur les traces de la photographe, nous y sommes.
    Merci pour le préambule Danielle.
    Bisous
    Marisol




























































































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